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I love syphilis more than you
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21 avril 2009

Easter Special, "Planet of the Dead"

À bord d’un bus londonien, le Doctor se retrouve propulsé au travers d’un vortex sur une planète désertique. Alors qu’il cherche, aidé de Lady Christina, comment repartir, il va découvrir qu'une terrible menace se prépare à s’abattre sur la Terre.

Comme tous les fans, je l'attendais avec fébrilité, eh bien... Bof, quoi.

C'est peut-être justement l'effet d'attente qui dessert cet épisode au demeurant honnête, et qui passerait parfaitement en sandwich entre deux épisodes de meilleure facture comme c'est le cas pour tous les opus un peu faibles de la série, mais là il est tout seul... Et ça fait un peu mal.

Pourtant, le scénario est co-écrit par Davies himself, ce qui est généralement de bon augure. Voilà donc l'exception qui confirme la règle : l'histoire souffre de son manque d'originalité et, malheureusement, de deux actrices qui peinent quant à leur jeu (Michelle Ryan, pas terrible non plus dans le Merlin de la BBC et pas extraordinaire dans Jekyll de Moffat, et la dame qui a le don de voyance, même si on peut admettre que ses répliques à la Trewlaney ne l'aident guère à briller).
De plus, mais c'est très-personnellement-subjectif, je commence à me lasser de plus en plus de Tennant et de sa version bisounours du Doctor. Son petit discours "pensez à vos familles, c'est merveilleux la famille" était assez lourd. J'ai toujours été partagée quant à l'apport de cet acteur au personnage, avec sa version plus gesticulante et gamine (même si, bien sûr, ça ne m'a pas empêchée d'être rivée à ma télé). Eccleston m'avait, lui, laissé un souvenir nettement plus positif avec une version du Doctor justement plus sceptique sur la famille et les rapports sociaux codifiés en général.
Bref, du coup, je suis presque impatiente de passer au règne suivant, histoire de voir ce qu'Eleven nous réserve.

Après cette digression relativement inutile, retour à l'épisode... Au niveau des bons points, on peut quand même noter le personnage de Lady Christina (le personnage, pas l'actrice). Volontaire, intelligente, elle rappelle un peu Martha en plus acro (batique) et moins accro (au Doctor). Par rapport à Donna ou Rose, qui sont sympas mais quand même un peu axées "émotionnel", la Lady en question offrait une respiration bienvenue.
L'histoire des monstres volants faisant la ronde autour de la planète pour passer entre les mondes et n'y laisser que des morts en grains de sable ne manquait pas de poésie. L'épisode passe un peu vite dessus, et c'est dommage.
Sinon, je ne sais pas trop quoi penser de l'apparition des deux personnages d'UNIT, sur lesquels Davies a plus ou moins annoncé un spin-off. Trop tôt pour se prononcer, j'imagine.

Quant à l'annonce tambours battants (coup de coude, clin d'oeil, coup de coude) du retour du Master, j'avoue qu'elle m'enthousiasme moyennement. Ce n'est pas, et de loin, mon personnage favori.

Bref, un bilan mitigé pour cet épisode même si, évidemment, c'est Doctor Who et on s'amuse quand même. En attendant les Specials à venir, donc !

3/5

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