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I love syphilis more than you
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I love syphilis more than you
25 avril 2009

"The Tudors" : Saison 1

La vie très tourmentée du jeune Henry VIII lors de son début de règne au XVIème siècle en Angleterre, de ses relations tumultueuses avec les femmes à ses alliances politiques.

Voilà une série dont je n'attendais rien et qui m'a agréablement surprise - peut-être trop agréablement, cela étant probablement dû à la totale absence d'estime a priori.

Je m'attendais à un soap historique, ce que la série est sans aucun doute, mais avec plus de talent qu'on aurait pu l'espérer.
En effet, les épisodes jonglent entre intrigues amoureuses et enjeux politiques avec facilité, nous offrant un divertissement didactique (pour les grandes lignes de l'Histoire seulement, car les scénaristes arrangent les détails à leur sauce) de bonne facture.

Jonathan Rhys Meyer n'est pas là que pour faire baver les minettes, il réussit également à composer le portrait ambigu d'un roi à la fois généreux et égoïste, versatile et peu alerte intellectuellement mais aussi tendre avec ses sujets, dans une constante volonté de bien faire. Les interprètes de Wolsey et de Catherine d'Aragon s'illustrent dans la finesse, et on se prend à regretter leur absence du reste de l'h/Histoire.
Seule l'actrice qui joue Anne Boelyn ne m'a convaincue qu'à moitié (dur de passer après Nathalie Portman dans The Other Boelyn Girl, certes).

Au niveau de la qualité d'écriture, la virtuosité est rarement présente, la dérision également, et on est clairement dans le désir d'offrir des complots croustillants et du grand spectacle.
Oui mais alors, comment parvient-elle à nous livrer des personnages aussi nuancés ? Mystère, mais ça marche.

Même si le suspense ne fonctionne pas toujours sur la longueur pour ceux qui, comme moi, connaissent les grandes lignes de cette période (cf. les multiples tentatives pour obtenir l'annulation du mariage du roi auprès de l'Eglise), The Tudors reste un divertissement historique efficace. J'attends de visionner la seconde saison pour confirmer ou infirmer ce diagnostic.

A noter : Une petite romance gay toute mignonne entre un proche du roi et un musicien protégé de Wolsey, qui nous apprend - pour les incultes comme moi en tout cas - qu'une certaine tolérance existait à l'époque à l'égard de l'homosexualité masculine.

3/5

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