Dans une ville où tous les superhéros se baladent en costume dans la rue, la concurrence est dure, et rien ne vaut une petite soirée au pub entre "capes" pour déprimer autour d’une bière.

Ils sont quatre : The Hotness, le super-héros loser classique et son pouvoir du feu, She-Force, l'Ugly Betty naïve qui peut soulever une voiture avec le petit doigt, Timebomb, le héros alcoolique et ultra-violent repenti qui s'avère être gay, et Electroclash, la gouailleuse bad-girl qui a tout pouvoir sur les machines.

Il se retrouvent tous les soirs dans un bar pour super-héros (on y laisse les costumes et les super-pouvoirs aux vestiaires) et partagent leurs galères, et ce qu'il faut bien appeller leur grosse loose.

Le concept de base est assez génial, et on se rend rapidement compte que tout son potentiel ne sera pas exploité, très loin de là, dans cette néanmoins rigolote série de six courts épisodes. On aura principalement droit à des vannes très cul et à un réjouissant sens de l'absurde. Une fois qu'on se résout à passer "un bon moment et pas plus", on sourit volontiers le long des deux petites heures que dure la saison.

Outre peut-être l'épisode 5, assez lourd dans l'ensemble, la qualité d'écriture reste constante.

Des personnages attachants - un peu moins sans doute dans le cas de The Hotness qui, comme dit plus haut, est trop archétypal pour vraiment enthousiasmer - des scénarios nawakesques à souhait et une galerie de héros secondaires plutôt fun (le videur du bar et son armée simiesque, ou encore le coup d'un soir de Timebomb et son pouvoir de fusion)... Oubliable mais plaisant.

3/5

"No Heroics" UK : Saison 1

Partager cet article