"The Path" : Ginger

I hate that stupid stuff with kissing and happy smiles and dressing up pretty.

Ginger a treinze ans, est débrouillarde, dégourdie et pas gnagna pour un sou. Une personnalité avec laquelle j'accroche bien a priori. C'est aussi un "garçon manqué" (je déteste le concept, mais c'est ainsi que le présente le jeu) qui s'amuse avec des jouets d'ordinaire réservés aux garçons. Le site officiel du jeu précise également qu'elle appréhende le fait de grandir. Rien d'étonnant : l'adolescence sonne le glas de ses gamineries.

Cette fois-ci, j'ai tenu un peu plus longtemps avant de rencontrer son Loup. J'ai découvert deux items au lieu d'un seul (sur 12 au total, oui bon...) et je me suis aventurée dans deux nouveaux décors en plus du camp de bûcheron où Carmen fut châtiée, le cimetière et le champ de fleurs, où la mignonne Ginger est passée de vie à trépas.

Et là, ça se complique un peu.
Pendant tout son périple, Ginger a été suivie épisodiquement par une jeune fille habillée en blanc que j'avais déjà aperçue avec Carmen (dans le camp du bûcheron, je croyais que c'était une autre victime de l'affreux ou quelque chose comme ça, du coup je n'avais pas vraiment relevé). La jeune fille en question la câlinait gentiment à chaque fois qu'elle la croisait. J'ai même cru que la chose allait virer en expérience saphique forestière, c'est dire.

Dans le champ, Ginger a rencontré une jeune fille avec le même visage, mais vêtue cette fois-ci de rouge. Elles se sont mis à jouer ensemble et... Ginger est morte. Sur le coup, j'avoue être restée perplexe.
La pièce que j'ai débloquée dans la maison de Mère-Grand présentait des jouets d'enfant ("de garçons") et faisait un effet psychédélique avec le papier-peint, et surtout nous faisait passer par une petite porte dans le mur, façon Alice au Pays des Merveilles.
J'ai fureté un peu sur la toile histoire d'étancher ma soif de savoir et l'explication la plus probable (et logique, en un sens) sur laquelle je suis tombée décrit l'angoisse de Ginger comme celle de la féminité. La petite fille qu'elle rencontre est soudain vêtue de rouge parce qu'elle symbolise les menstrues. Ce qui veut dire grandir, ce qui veut dire devenir "femme" et non plus petite fille.

Même s'il y a ce côté fille/garçon un peu caricatural, j'avoue que j'ai préféré ce chapitre à celui de Carmen, parce qu'il nous présente une angoisse plutôt qu'une morale.

Sinon, question score, j'ai débloqué encore une unique pièce sur trois, j'ai trouvé le Loup, mais j'ai trouvé cette fois deux objets au lieu d'un seul... Malgré tout, je récolte encore un C. Maaaaiiiiiiis...